Salut
Une silhouette sombre abusée par la vie
L’œil curieux malicieux tient pour tuteur un blanc
Les jambes dénudées elle s’expose au front
Et le regard hagard s’écarte du bazar
Le soleil s’adoucit la vie reprend son court
Un sourire bien posé m’extrait d’un blues profond
Les cris rouges s’éteignent la verve du vieux bois
Soutient le toit bleui d’une lune naissante
Les mots s’envolent ce soir sur un voile de vitraux
Au travers des pigments l’énergie lumineuse
Tatoue le granit rose sculpture d’une Déesse
Au printemps d’un mouvement vécu sans être vu
Ainsi illuminée d’un allant dissonant
Souffle l’entrebâillement d’un portail de l’histoire