fabricefolcherdelahutte
l'o c cool l'r 2 rien
Mardi 29 mai 2012 à 7:18
Dernier envol
Harar ville d'exil
Les remparts de ton île
Les armes le déclin
Naissance de ta fin
Ton kat assimilé
Substance euphorisante
Une douceur épuisante
Tuteur d'un homme pilé
Tout effet estompé
Tu pleures tel un bateau
Sous les larmes salées
D'où sortent les oiseaux
Nageant au gré des blés
En juin l'air trop chaud
Jeudi 24 mai 2012 à 7:07
Balade gourmande
Supposons un instant
L’habitat émanant
D’une pierre sculptée
Dans un nuage
Léger velouté fleuri
Projeté sur l’œil
De bœuf
Supposons la mélodie
Le souffle du Suroît
Dans les branches animales
La musique d’une étoile
Une bouilloire sur le feu
Syncopée de bulles d’O
Le vol d’une hirondelle
L’égarement sur le temps
Un mur un graphe
Le train du soir
Un visage
La lumière d’un regard
Le silence
La vie sur le fil d’or
S’évapore dans les angles
J’observe ton volume
Et déguste un diamant
Vendredi 18 mai 2012 à 10:40
Un caramel sur la plage
Un œil sur l’horizon
Les pieds encrés en l’air
Du temps aux bouts des doigts
J’affiche le gréement
D’un voilier de bois tendre
Sur un mur infini
D’une main singulière
Je te dévoile l’aire
De mon volume hanté
De sels d’épices d’iles
Où l’on peut dénudés
Voyager et s’extraire
D’un monde multicolore
Un éclair puis un Do
Voilé d’un trait de plume
Expose un crescendo
Le voile d’un éclat d’eau
Les nuances d’un thème
Les silences explicites
Vécu tels des diamants
Deux sucres anoblis
D’un jeu de mains suaves
Source d’un feu chantant
Redorant sur le sable
La nuit de corps amants
S’écoulant sous l’étoile
Existes tu je meurs
Lentement
Dimanche 13 mai 2012 à 23:06
Sous mon toi
Une intersection…
Le bruit des moteurs…
Ecarlate suspension du temps…
Effacé, l’esprit incrémenté
D’accessoires rayons nuageux,
Dimensions imaginaires de volumes définis,
Univers indéfinis
Où serpentent les gastéropodes
Aux feux multicolores éteints,
Intègre les éclaboussures,
Efface l’incommensurable
Et sourit, bête…
L’être complexe
Pleut sur le sombre bitume
Et fredonne sur le marbre
Son silence,
Implose
Et d’un jet d’eau
Sculpte l’éphémère interstice
Où brille l’œil…
Mercredi 9 mai 2012 à 8:24
Exiguë
Et tu danses toi le soir
Quand les gens se balancent
Sur les nénuphars...
Il pleut
Mais tu souris...
Les écrevisses chantent,
Pincent sans rire
Les piments doux
Et cultivent
Leurs placards...