Moi, je
Inscrit sur la paroi
Je siffle l’égarement
D’un espace transitoire
Les corps existent enfin
Dans un silence puissant
Le vide se déroule
La descente infinie
D’un tremplin de douleurs
Où nous coexistions
A nouveau sans effort
J’exclus tous mes problèmes
Sans même les résoudre
J’édifie un royaume
Dont je suis le seul maître
Peu m’importe les sujets
Si je ne les domine
Je les anéantis
Et jouis de leurs souffrances
Je suis contemporain
Au chien au bonobo
Et m’inscris tel un Dieu
Dans un monde merveilleux
Où l’herbe croît sans fin
Mon image s’impose