Pompe
 
La faiblesse du vide, du silence stratégique, la fausse note  du guerrier, sa peur, sa mort, m’enlise lentement dans ses blanches ténèbres…
Dans son cirque, l’esclave survit, je survis ...
 
La force suspendue
Du silence enivrant
Entre deux instants
Les jongleurs de sourires,
De larmes, de plumes
Catalyse le suc
D’un met revivifiant
Le cirque de la vie,
Je vis !
 
Et sous le chapiteau
Les mots dans le silence
Semblent au loin fredonner
Le chant d’une trompette
De la mort,  je souris…
 
                                       Et voyage