fabricefolcherdelahutte

l'o c cool l'r 2 rien

A1

Vendredi 17 février 2012 à 11:56

condamné à sourire aux bourreaux
Je vous lis et vis une apogée
La jouissance d'une trombe d'eau
Divaguer sur de simples rejets

Voiler le médiocre
Zoomer les grandeurs
De vivantes candeurs
Exposées sur l'ocre

Sombre monde d'errance
Faibles esclaves froids
éteints d'un soleil Roi
Brulant votre silence

Edifier mon tableau
Tracer le paysage
Sur lequel je voyage
Sifflant sur le bateau

Sourire aux petits pois
Guidant mon désarroi
Et réduire les sachants
A leur simple existence
 
 

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bleu

Mardi 14 février 2012 à 22:47

bleu

je poursuis au delà du plomb
l'exigu vol d'un alliage
courbe et décroissant

l'extinction du feu certain
Agrémente les métaux
froids et dissolus

La chaleur distingue
les éléments constitutifs
De minerais complexes

je m'expose enrichi
de piments constitutifs
assouplissants ma vie



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Bâtir

Lundi 13 février 2012 à 12:44

bâtir

Dans l'immobilisme,
le jardinet étincelle
les pluies et les soleils,
les patchwork de nos vies.

puise l'énergie somnolente
dans les profondeurs crues
de tes chairs effacées
et sculpte ta puissance...

Ta médiocrité voilée,
diffusée embrumée
Sur les murs des cités,
s'estompe et décroit...

Les sabots de venus
les bosquets de ficus
S'exportent par delà
Les horizons courbes...

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Flatteur

Samedi 11 février 2012 à 9:40

Flatteur

Et dans le tiraillement
Des êtres assujettis
L'aigreur dominante
Dissout la vie

Nos vieux l'avaient saigné
mais je n'ai pas compris
je me suis pourvu lâche
Au bon vouloir du roi

J'avais ri d'un claquos
Dont le malin flatteur
Se targue avoir gagné

Mais aujourd'hui encore
Tout blaireau vit paisible
Au dépens de la barbe

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Fourberie

Jeudi 9 février 2012 à 22:26

http://fabricefolcherdelahutte.cowblog.fr/images/laroute3.jpgFourberie
Le tranchant d'une épée,
Rouge gorge frappée,
Travaillée sous les coups
Du maître du feu
Sectionne l'espace.
Une larme de sang
S'écoule sur les rides...
Une chute du temps...
La flamme illumine
Les éléments bâtis
Sur l'azur du printemps.
La chaleur ressuscite
l'existence des vents
Et l'été radieuse
Elle brille silencieuse...
Elle poursuit son massacre.
Ah! l'aigreur des métaux...

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